La poésie des Presque Blondes

Ca c'est de la poésie Presque blondesque ! Felicitations !

ouhaou, quel romantisme ! J'en reste sans voix

En tout cas, à force, vous allez pouvoir faire une compil...

C'est quoi la différence entre le 1er "recueil" et le 2nd "recueil" ??
Arf, malheureusement, les Presque Blondes n'ont plus l'occasion de faire de la poésie puisqu'elles ne sont plus jamais toutes les trois dans le même cours ! (Et oui, il faut savoir que la poésie des Presque Blondes ne se fait que lors du fameux "Glandage en cours")... Peut-être l'année prochaine ?

Vous voulez pas faire des haiku plutôt, c'est super jolie et c'est beaucoup moins long à lire

"Recueil" est la bonne orthographe, sinon ca se prononcerait "resseuil" (pour mémoire, le c se prononce "sse" sauf devant les voyelle a,o et u).

Pour les haikus, c'est intéressant mais c'est juste une forme de poésie. Et, franchement, lire une quinzaine de vers ca n'est pas la mort non plus.

Pour ceux qui se demanderaient ce qu'est un Haiku, c'est un poème en trois vers avec une structure 5 syllabes - 7 syllabes - 5 syllabes.

Alors, des volontaires pour faire un haiku presque blondesque ?

Le site est super
Mais tandis que le temps passe
Le ton jaune m'agresse.

Ca devient super intellectuel ce topic .

Moi je veux encore un poème super génial des presques blondes.
ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE ENCORE
BIS BIS BIS .............

J'avais l'intention de mettre un magnifique poème que j'ai écrit avec Margote mais je ne l'ai pas en entier chez moi et j'oublie tjrs de lui demander quand je viens chez elle... Pas bien !

Attention aprés l'humour la dépression:

Nous sommes seules, femmes d'amour
Qui donnons notre coeur sans détour
Sans aucune certitude d'un retour
D'un simple sourire de ces hommes sourds.

Quelle larme peut dire haut et fort
Ce que déchire nos âmes libraires
Quelle mot peut glisser encore
Sur ces armures fermées de chair.

Cette solitude si pesante dans nos mains
Ne demande qu'à être douceur du matin
Sur leur peau, une caresse de satin
Ils le demandent, mais ne veulent rien.

Un regard si sombre et indifférent
Qui dépose une ombre, cruel revenant
Sur des blessures que l'on voudrait d'antan
Mais qui reste en nous un couteau tranchant.


Et tout le monde saute en même temps sur le chocolat et la biere

Rien à rajouter...

Vu que le destinataire du poème a autorisé sa publication voici un joli petit poème. Un gros bisou a son destinataire. Il y a une petite touch Japonaise mais en même temps on s’inspire que ce qui nous entoure

Dans tes yeux brillent le printemps
Des cerisiers en fleur sous la neige
Qui me rappel au tant
De souvenirs qui allège

Mon esprit en pensant à l’automne
Qui se faufile dans le vent
Et siffle ces feuilles qui sonnent
Sous l’effet d’air dansant

Mon cœur bat plus fort
Lorsqu’il imagine ton sourire
Au clair de lune ou à l’aurore
Tout prêt à m’attendrir

Quand on est traumatisé par Phèdre, ça donne ça !

Les draps froids n'apaisent plus mon coeur solitaire
Je voudrais rester innocente mais mes mains s'affairent
Sur le papier blanc que je marque d'empreintes
Qui me condamnent en rapportant ma plainte
L'âme inconsciente fut salie par le péché
Si le corps ne fait rien, ce n'est pas le cas des pensées
Et les volontés que je maudis m'assaillent jours et nuits
La lumière me les rappelle et le sommeil que je fuis

Je voudrais m'enfermer pour ne pas avoir à l'écarter
Car mon coeur ne peut supporter longtemps sa présence
Il lui accorde beaucoup trop d'importance
Ah ! Si j'avais pu ne pas l'aimer !
Mais quand il n'est pas là je le cherche toujours
Quand il arrive je veux alors m'en aller
Il finit par croire en une fausse inimitié
Mais ce n'est pas la haine que je ressens, c'est l'amour !

La violence de mes propos parfois me fait peur
C'est le crime de la passion que je dois maintenant payer
S'il faut que je me laisse périr pour expier
Alors c'est en une longue et douleureuse attente que je meurs
Me voilà impure et traitresse du secret que je gardais
Et le papier lui aussi impropre porte mon aveu
J'avoue, je l'adore, je ne cesserai plus de l'adorer
Et c'est lorsque ma vie s'éteindra que s'éteindra mon feu

C'est pas des alexandrins mais mieux vaut ça qu'un "jeune fille cachée avec des fleurs" (merci Hugo !)